lundi 28 septembre 2015

SAN ANDREAS de Brad PEYTON

SAN ANDREAS
SAN ANDREAS
Where will you be
Who will you be with


Fiche Technique

REALISE PAR : Brad Peyton
ECRIT PAR : Carlton Cuse
MUSIQUE DE : Andrew Lockington
PRODUIT PAR : Beau Flynn
PRODUCTION : Warner Bros. - Village Roadshow - New Line - Flynn - Stereo D
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA et en France
ORIGINE : USA / Australie / Canada
DUREE : 1h54min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 29 Mai 2015 aux USA – 27 Mai 2015 en France
BUDGET : 110 Millions de Dollars
REVENUS : 470 Millions de Dollars (360 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Australie & USA
GENRE : Catastrophe
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

DWAYNE JOHNSON : Raymond Gaines
CARLA GUGINO : Emma Gaines
ALEXANDRA DADDARIO : Blake Gaines
HUGO JOHNSTONE-BURT : Ben Taylor
ART PARKINSON : Ollie Taylor
IOAN GRUFFUDD : Daniel Riddick
PAUL GIAMATTI : Dr. Lawrence Hayes
ALEC UTGOFF : Alexi
WILL YUN LEE : Dr. Kim Park
KYLIE MINOGUE : Susan Riddick

Synopsis

            Un matin, les sismologues Hayes (PAUL GIAMATTI) et Park (WILL YUN LEE) sont témoins de la destruction du Hoover Dam à cause d’une secousse de la faille de San Andreas. Toute la Californie est touchée. Le sauveteur Raymond Gaines (DWAYNE JOHNSON) décide d’aller chercher son ex-femme (CARLA GUGINO) et sa fille (ALEXANDRA DADDARIO), coincées en ville.

Critique

            Dwayne Johnson est devenu le plus gros acteur d’Hollywood depuis quelques années. En 2015, il est même la tête d’affiche de Furious 7, un film où il n’apparaît que quelques minutes. Du coup, il faut se rabattre sur San Andreas.
            Deuxième collaboration entre Brad Peyton et Dwayne Johnson après Voyage au centre de la Terre 2, San Andreas est un film catastrophe de première qualité, qui n’oublie jamais qu’on regarde ce genre de film pour le fun et non pas pour avoir un rapport complet de la séismologie de la Californie. Ce n’est pas une tactique d’abêtissement de l’audience mais plus une conscience des forces en présence. On aurait pu avoir peur au bout de 10 minutes quand Dwayne Johnson arrache une portière de voiture à mains nues, mais San Andreas la joue finalement plutôt réglo, avec des séquences de destruction totalement délirantes, où des figurants se font écraser par des blocs de béton sortis de nulle part.
            Dwayne Johnson montre quelques facettes inattendues de son jeu, tandis que Carla Gugino et Paul Giamatti sont, comme à leur habitude, parfaits. La pièce rajoutée vient d’Alexandra Daddario, extrêmement sympathique dans un rôle qui appelle plutôt à la caricature insupportable, à l’image de Ioan Gruffudd (même si son personnage est vraiment mal écrit). Confinant parfois à la Loi de Murphy comme lors de cette séquence visuellement dantesque (à l’image du film) du tsunami, San Andreas est un monument de destruction que même certains écrans verts particulièrement laids ne peuvent gâcher.
            Tour à tour jouissif, hilarant, effrayant, décoiffant, émouvant et constamment divertissant, San Andreas est un film catastrophe qui ne vise pas haut, mais qui atteint le mille. C’était le but.
Ma Note : 16/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BLACK STORM de Steven QUALE, un autre film catastrophe vraiment bien fichu.

DRAGON TIGER GATE (LUNG FU MOON) de Wilson YIP

DRAGON TIGER GATE
LUNG FU MOON
Adapted from the most popular Hong Kong manga
Une bataille entre le bien et le mal


Fiche Technique

REALISE PAR : Wilson Yip
ECRIT PAR : Edmond Wong
MUSIQUE DE : Kenji Kawai
PRODUIT PAR : Nansun Shi, Xu Pengle & Dong Yu
PRODUCTION : Mandarin – Beijing Poly-bona – Shanghai – China Film
DISTRIBUE PAR : Mandarin à Hong Kong
ORIGINE : Hong Kong / Chine
DUREE : 1h34min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 28 Juillet 2006 à Hong Kong
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 12 Millions de Dollars Hongkongais
LIEUX DE TOURNAGE : Heng Dian
GENRE : Kung Fu Pian
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Une était prévue mais semble annulée

DONNIE YEN : Dragon Wong
NICHOLAS TSE : Tiger Wong
SHAWN YUE : Turbo Shek
DONG JIE : Ma Xiaoling
YUEN WAH : Master Wong
CHEN KUAN-TAI : Ma Kun
LI XIAORAN : Lousha
XING YU : Fan
WONG YUK-LONG : Master Qi
LOUIS KOO : Shibumi (voice)

Synopsis

            Dragon (DONNIE YEN) et Tiger (NICHOLAS TSE) ont grandi ensemble dans l’école d’arts martiaux de Master Wong (YUEN WAH), la Dragon Tiger Gate. Ils sont malheureusement séparés à l’adolescence, quand Dragon est recueilli par Ma Kun (CHEN KUAN-TAI), un parrain de triade. La confrontation est inévitable.

Critique

            Dragon Tiger Gate est tiré du manhua Oriental Heroes, probablement le roman graphique hongkongais le plus apprécié là-bas. Une histoire de deux frères séparés et maître en kung-fu ne peut que plaire.
            Du coup, on a le droit à la totale : le golden boy du cinéma hongkongais après son excellent Saat Po Long, Wilson Yip, un trio star composé de Donnie Yen, Shawn Yue et Nicholas Tse et même un rôle pour l’immense Louis KooDragon Tiger Gate ne pouvait être que réussi. On va tout de suite commencer par le plus important : les combats sont particulièrement réussis. En effet, Donnie Yen est aussi à la direction des combats et il abat un boulot incroyable tant ces scènes sont le point fort du film. C’est d’ailleurs le gros problème. Avec un scénario qui se repose à ce point-là sur son background, il est dommage que celui-ci soit traité avec aussi peu de talent. On s’ennuie assez ferme dans la première partie quand on nous explique à grand renfort de production design totalement foireuse toute l’histoire des frères Wong. Les décors sont risibles, les coupes de cheveux encore plus (impossible de ne pas être obnubilé par celle de Donnie Yen, probablement censée le rajeunir avec un effet complètement loupé) et certains dialogues feraient presque grincer des dents. Heureusement, le trio magique sauve très souvent le film.
            Il y a plein de bons acteurs et des combats à en couper le souffle dans Dragon Tiger Gate. C’est si dommage que ce soit dans un film et pas dans une œuvre un peu plus soignée…
Ma Note : 11/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SAAT PO LONG de Wilson YIP, un autre film d’arts martiaux beaucoup mieux écrit avec Donnie YEN.

ADIEU MA JOLIE (FAREWELL, MY LOVELY) de Dick RICHARDS

ADIEU MA JOLIE
FAREWELL, MY LOVELY
I need another drink ... I need a lot of life insurance ...
I need a vacation ...and all I've got is a coat, a hat, and a gun!


Fiche Technique

REALISE PAR : Dick Richards
ECRIT PAR : David Zelag Goodman
MUSIQUE DE : David Shire
PRODUIT PAR : Jerry Bruckheimer & George Pappas
PRODUCTION : EK – ITC
DISTRIBUE PAR : AVCO aux USA – AMLF en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h35min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 8 Août 1975 aux USA – 28 Avril 1976 en France
BUDGET : 3 Millions de Dollars
REVENUS : 2 Millions de Dollars (1 Million de Dollars)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles & Long Beach en Californie
GENRE : Film noir
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

ROBERT MITCHUM : Philip Marlowe
CHARLOTTE RAMPLING : Helen Grayle
JOHN IRELAND : Detective Lieutenant Nulty
ANTHONY ZERBE : Laird Brunette
SYLVIA MILES : Jessie Halstead Florian
JACK O’HALLORAN : Moose Malloy
HARRY DEAN STANTON : Detective Billy Rolfe
KATE MURTAGH : Frances Amthor
JOE SPINELL : Nick
SYLVESTER STALLONE : Jonnie

Synopsis

            Philip Marlowe (ROBERT MITCHUM), un détective privé qui ne vit pas ses meilleurs moments, se retrouve engagé par l’ancien détenu Moose Malloy (JACK O’HALLORAN) pour retrouver sa copine Velma. Or, Marlowe est déjà en train d’enquêter sur un meurtre et son ami Nulty (JOHN IRELAND), dans la police, essaie de le contenir.

Critique

            Adapté d’un roman extrêmement connu de Raymond Chandler, Farewell, My Lovely posait Robert Mitchum dans le rôle légendaire de Philip Marlowe, qu’il reprendra un peu plus tard dans sa carrière.
            Réalisé par Dick Richards, Farewell, My Lovely est un film noir comme on se les imagine avant d’en voir un. On retrouve le protagoniste principal aussi sympathique que poissard et apathique, joué par un excellent Robert Mitchum, qui représente parfaitement le personnage du détective privé comme on peut le voir caricaturé partout ailleurs. La caricature, justement, c’est ce qui définit presque tous les autres personnages du film, archétypes savoureux d’un suspense très fifties, se déroulant entre nightclubs enfumés et bordels tenus par des matrones effrayantes (superbe interprétation de Kate Murtagh), avec des gros durs joués par Jack O’Halloran, Anthony Zerbe ou encore le superbe duo composé de Sylvester Stallone et Joe Spinell. L’atmosphère instaurée par Dick Richards est donc parfaitement pesante et surtout extrêmement efficace pour plonger son spectateur dans cet enfer jazzy et furieusement passionnant.
            Extrêmement grinçant, à la limite de la comédie assumée, franchement bien réalisé et particulièrement osé, Farewell, My Lovely est un divertissement parfait, un film qui a étrangement bien vieilli.
Ma Note : 16/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE LONG GOODBYE de Robert ALTMAN, une parodie de film noir tout aussi réussie, mais plus second degré. Avec Schwarzenegger. 

L’EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET (THE YOUNG AND PRODIGIOUS T.S. SPIVET) de Jean-Pierre JEUNET

L’EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET
THE YOUNG AND PRODIGIOUS T.S. SPIVET
A découvrir en iMax 3D
From the director of Amelie


Fiche Technique

REALISE PAR : Jean-Pierre Jeunet
ECRIT PAR : Jean-Pierre Jeunet & Guillaume Laurant
MUSIQUE DE : Denis Sanacore
PRODUIT PAR : Frédéric Brillon & Gilles Legrand
PRODUCTION : Epithète – Tapioca – Filmarto – Gaumont
DISTRIBUE PAR : Gaumont en France
ORIGINE : France / Australie / Canada
DUREE : 1h45min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 16 Octobre 2013 en France
BUDGET : 33 Millions de Dollars
REVENUS : 9 Millions de Dollars (24 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Québec, British Columbia & Alberta
GENRE : Aventures
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

KYLE CATLETT : T.S Spivet
CALLUM KEITH RENNIE : Father
HELENA BONHAM CARTER : Dr. Clair
JUDY DAVIS : G.H. Jibsen
NIAMH WILSON : Gracie
DOMINIQUE PINON : Deux Nuages
RICK MERCER : Roy
JAKOB DAVIES : Layton
RICHARD JUTRAS : Mr. Stenpock
LISA BRONWYN MOORE : Judy the Nurse

Synopsis

            Le petit T.S Spivet (KYLE CATLETT) est un génie. Il vient d’inventer la machine à mouvement perpétuel à douze ans. Du coup, le Smithsonian veut lui offrir un prix. Or, T.S. Spivet vit dans le Montana avec ses parents (CALLUM KEITH RENNIE & HELENA BONHAM CARTER) et le musée ne sait pas qu’il n’a que douze ans…

Critique

            Jean-Pierre Jeunet a prouvé dans sa carrière qu’il savait orchestrer une scène originale et qu’il avait un goût pour l’esthétique étrange. Du coup, le voir faire un film en 3D était assez alléchant.
            T.S. Spivet est à l’origine un roman de Reif Larsen, dont on voit clairement pourquoi Jean-Pierre Jeunet fut attiré. En effet, cette histoire d’enfant génie qui décide de partir en voyage à travers des Etats-Unis fantasmés, ça a dû clairement lui plaire. Jeunet se fait donc plaisir avec des plans sur les grandes plaines américaines franchement réjouissants et une première demi-heure un peu sauvée par l’immense Helena Bonham Carter, toujours aussi fabuleuse. Il en reste que le film ne tient absolument pas la route, tant la vision de Jean-Pierre Jeunet est infantile plus qu’enfantine et que la noirceur qu’il introduit quelques moments plus tard (avec les côtes cassées de T.S. Spivet) semble alors être déplacée. Il n’est pas non plus aidé par l’irritant Kyle Catlett qui n’est jamais aussi adorable qu’on aimerait qu’il soit et que les visuels sont beaucoup moins intéressants qu’au début du film. Pire encore, Jeunet ne perd pas ses habitudes et peuple encore son film d’un nombre ahurissant de digressions inintéressantes au possible, qui rendent sa pseudo-naïveté particulièrement agaçante de bêtise.
            Ajoutez-y un score à l’avenant et une dernière demi-heure tout bonnement éreintant tant elle semble interminable et vous avez T.S. Spivet, un énorme gâchis de la part d’un cinéaste qui ne convainc plus du tout.
Ma Note : 7/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DELICATESSEN de Jean-Pierre JEUNET & Marc CARO, son seul film réellement réussi de bout en bout. 

BUS 174 (ÔNIBUS 174) de José PADILHA & Felipe LACERDA

BUS 174
ÔNIBUS 174
What everyone saw was real…
What no one saw was the truth.


Fiche Technique

REALISE PAR : José Padilha & Felipe Lacerda
ECRIT PAR : Braulio Mantovani & José Padilha
MUSIQUE DE : Sacha Ambach & João Nabuco
PRODUIT PAR : José Padilha & Marcos Prado
PRODUCTION : Zazen
DISTRIBUE PAR : Zazen au Brésil
ORIGINE : Brésil
DUREE : 2h
PUBLIC : Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE : 6 Décembre 2002 au Brésil
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 217.000 Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Rio de Janeiro
GENRE : Documentaire
DISPONIBILITE : DVD Zone 1
SUITES : Non

SANDRO DO NASCIMENTO : Himself
JULIETA DO NASCIMENTO : Herself
CLAUDETE BELTRANA : Herself
RODRIGO PIMENTEL : Himself
FABIO SEIXO : Himself
LUIZ EDUARDO SOARES : Himself
JOSE HENRIQUE : Himself
GIL VELHO : Himself
ANTONIO WERNECK : Himself
CLAUDIA MACUMBINHA : Herself

Synopsis

            Sandro Do Nascimento, un jeune homme pauvre, est monté dans un bus le 12 Juin 2000, le bus 174. Il y prend en otage tous les passagers et le conducteur. S’ensuit alors une course médiatique qui permet à José Padilha d’étudier tous les torts du Brésil contemporains, entre les enfants des rues, les inégalités, l’impossibilité de s’en sortir et les choix du gouvernement pour garder la face.

Critique

            L’histoire du bus 174 est si folle qu’elle aurait pu faire un film absolument remarquable. José Padilha et Felipe Lacerda ont décidé d’en faire un documentaire, pour rendre le tout encore plus marquant.
            Autant vous dire qu’Ônibus 174 est un tour de force de la part des deux réalisateurs débutants sur le format cinéma. Particulièrement instruit, Padilha s’est donc projeté sur cette histoire avec l’intention d’en faire une étude sur la société brésilienne dans son ensemble. Tout ceci est particulièrement édifiant et on retrouve quelques témoignages extrêmement marquants de la famille de Sandro do Nascimento et d’enfants de rue, tandis que des sociologues nous expliquent pourquoi le Brésil est devenu un pays extrêmement dangereux. Mais le plus important dans tout ça, ce ne sont pas ces témoignages mais les images d’archives extrêmement dures. Padilha et Lacerda ne nous épargnent absolument rien, jusqu’au dénouement sanglant de l’affaire. Les cinéastes ne cherchent jamais à excuser Sandro ni à légitimer son acte, mais plutôt à expliquer pourquoi les Brésiliens ne font plus confiance à leur police, la BOPE, quelque chose qu’on reverra dans l’œuvre de José Padilha, dans son diptyque Tropa de Elite. Les quinze dernières minutes du film sont affreusement fortes et désespérantes.
            Ônibus 174 est un film marquant, désenchanté, d’une force incroyable, qui n’agit jamais en retenue mais qui choque et fait réfléchir sur un pays qui ne devrait jamais être dans cette condition-là.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TROPA DE ELITE de José PADILHA, un film du côté de la police, tout aussi fort.  

DOPE de Rick FAMUYIWA

DOPE
DOPE
It’s hard out here for a geek
Am I a geek or a menace ?


Fiche Technique

REALISE PAR : Rick Famuyiwa
ECRIT PAR : Rick Famuyiwa
MUSIQUE DE : Germaine Franco
PRODUIT PAR : Nina Yang Bongiovi & Forest Whitaker
PRODUCTION : Significant – IamOTHER – Revolt – That’s Dope
DISTRIBUE PAR : Open Road aux USA – Happiness en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h43min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 19 Juin 2015 aux USA – 4 Novembre 2015 en France
BUDGET : 700.000 Dollars
REVENUS : 17.7 Millions de Dollars (17 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Los Angeles
GENRE : Coming-of-Age
DISPONIBILITE : Bientôt au cinéma
SUITES : Dans le même univers que THE WOOD

SHAMEIK MOORE : Malcolm Adekanbi
TONY REVOLORI : Jib
KIERSEY CLEMONS : Diggy
ASAP ROCKY : Dom
ROGER GUENVEUR SMITH : Austin Jacoby
ZOE KRAVITZ : Nakia
CHANEL IMAN : Lily
KIMBERLY ELISE : Lisa Hayes
LAKEITH STANFIELD : Bug
BLAKE ANDERSON : Will

Synopsis

            Malcolm (SHAMEIK MOORE), Jib (TONY REVOLORI) et Diggy (KIERSEY CLEMONS) sont ensemble en high school à Compton. On est loin du South Central de John Singleton, mais ils doivent quand même faire attention à eux à chaque instant, surtout quand ils récupèrent par inadvertance un sac à dos plein de drogue et d’armes appartenant à Dom (ASAP ROCKY).

Critique

            Rick Famuyiwa est un réalisateur américain qui n’avait fait que des œuvres typiques de la vague afro-américaine des 00’s, entre The Wood et Brown Sugar, à l’image de Gary Hardwicke, par exemple.
            Or, il se trouve qu’avec Dope, Famiyiwa commence enfin à trouver le succès critique et public qu’il méritait depuis son excellent The Wood (qu’il lie de manière extrêmement habile avec cet opus). Si l’on peut penser que ses précédents films étaient bons, Dope passe un palier. Pourtant, le film est extrêmement chaotique, oubliant parfois certains personnages importants pendant près d’un quart d’heure pour les faire revenir comme des fleurs (Zoë Kravitz tout particulièrement alors qu’elle y est vraiment très bonne dans un rôle assez nouveau pour sa carrière).
Cependant, il y a une telle énergie et un tel humour (parfois très noir), Dope parvient à faire oublier tous ses petits défauts grâce à cela et à son interprétation : Tony Revolori, Roger Guenveur Smith et Keith Stanfield sont excellents, tandis que quelques caméos bien sentis comme celui de De’Aundre Bonds pour les connaisseurs sont assez savoureux. Le soin apporté à la bande-son est impressionnant, où KoRn côtoie Naughty by Nature et permet même à quelques séquences de rayonner à l’image de celle sur The World is Yours.
Refusant constamment de pleurer sur son sort et de faire une étude sociologique de South Central 20 ans après Boyz N The Hood, Dope se fait un nom dans une année cinématographique 2015 déjà très riche.
Ma Note : 17/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : THE WOOD de Rick FAMUYIWA, son premier film, franchement très réussi aussi.

THE ROYALS, Saison 1, de Marc SCHWAHN.

THE ROYALS
THE ROYALS
SAISON 1


Fiche Technique

CREEE PAR : Marc Schwahn
REALISEE PAR : Marc Schwahn, Arlene Sanford, J. de Segonzac, Tom Vaughan
ECRITE PAR : Marc Schwahn, Johnny Richardson, Julia Cohen & Scarlett Lacey
PRODUITE PAR : Marc Schwahn, Brian Robbins, Joe Davola & Shauna Phelan
PRODUCTION : LionsGate
PROGRAMMEE SUR : E! aux USA en 2015
ORIGINE : USA
DUREE : 40 Minutes Par Episodes
DISPONIBILITE : En streaming
SAISONS : 1 (en production)
NOMBRE D’EPISODES : 10
GENRE : Soap Opera
PUBLIC : Pour tout public

WILLIAM MOSELEY : Prince Liam
ALEXANDRA PARK : Princess Eleanor
ELIZABETH HURLEY : Queen Helena
VINCENT REGAN : King Simon
TOM AUSTEN : Jasper Frost
MERITT PATTERSON : Ophelia
OLIVER MILBURN : Ted
JAKE MASKALL : Cyrus
POPPY CORBY-TUECH : Prudence
SOPHIE COLQUHOUN : Gemma

Liste des Episodes

1x01 : Stand and Unfold Yourself
1x02 : Infants of the Spring
1x03 : We Are Pictures, Or Mere Beasts
1x04 : Sweet, Not Lasting
1x05 : Unmask Her Beauty To The Moon      
1x06 : The Slings and Arrows of Outrageous Fortune        
1x07 : Your Sovereignty of Reason
1x08 : The Great Man Down      
1x09 : In My Heart, There Was Kind of Fighting
1x10 : Our Wills and Fates Do So Contrary Run

Synopsis

            Quand le roi Robert meurt, la famille royale anglaise doit faire face à une guerre intestine pour ou contre la monarchie.

Critique

            Il était évident que la première série estampilée E ! allait être un soap opera. Qu’il se concentre sur la famille royale anglaise et qu’il ait la revenante Elizabeth Hurley un peu moins.
            The Royals est créée par Marc Schwahn, le créateur des Frères Scott, série légendaire s’il en est. Précédée par une réputation pour le moins incontestée (la pire série du monde selon un bon paquet de critiques), force est de constater que The Royals est très souvent prodigieusement nulle. Prodigieusement car elle a ce petit truc qui pousse à découvrir jusqu’où Marc Schwahn et ses scénaristes vont aller dans le ridicule et le très mal joué. Les situations sont inintéressantes au possible, la comédie est lamentable et le drame insignifiant. Or, The Royals est une série réellement passionnante car elle est consciente de sa nullité crasse et en fait des caisses et des caisses dessus. En cela, elle est presque sympathique. Le vrai point fort de The Royals vient du casting, même s’il est mauvais. L’idée de prendre Alexandra Park en fille d’Elizabeth Hurley est un coup de génie, quand bien même ce soit une actrice abominable. Vincent Regan n’a pas l’air de savoir où il est, William Moseley est aussi fade que son rôle le demande et Jake Maskall est un méchant du niveau de Vernon Wells dans Commando.
            The Royals est une série particulièrement nulle, mais éminemment sympathique, ce qui fait qu’elle vaut le coup d’œil pour quelqu’un qui peut et veut perdre 10h.
Ma Note : 10/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LES FRERES SCOTT de Marc SCHWAHN, clairement une série du même acabit.

mardi 8 septembre 2015

ALICE AU PAYS DES MERVEILLES (ALICE IN WONDERLAND) de Clyde GERONIMI, Wilfred JACKSON & Hamilton LUSKE

ALICE AU PAYS DES MERVEILLES
ALICE IN WONDERLAND
A world of wonders in One Great Picture
The all-cartoon Musical Wonderfilm!


Fiche Technique

REALISE PAR : Clyde Geronimi, Wilfred Jackson & Hamilton Luske
ECRIT PAR : Winston Hibler, Ted Sears, Bill Peet, Erdman Penner, Joe Rinaldi, Milt Banta, Bill Cottrell, Dick Kelsey, Joe Grant, Dick Huemer, Del Connell, Tom Oreb, John Walbridge & Aldous Huxley
MUSIQUE DE : Oliver Wallace
PRODUIT PAR : Walt Disney
PRODUCTION : Walt Disney
DISTRIBUE PAR : RKO aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h15min
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 26 Juillet 1951 aux USA – 21 Décembre 1951 en France
BUDGET : 3 Millions de Dollars
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Animation
GENRE : Animation
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

KATHRYN BEAUMONT : Alice
ED WYNN : Mad Hatter
RICHARD HAYDN : Caterpillar
STERLING HOLLOWAY : Chesire Cat
VERNA FELTON : Queen of Hearts
JERRY COLONNA : March Hare
JOSEPH KEARNS : Doorknob
BILL THOMPSON : White Rabbit / Dodo
DINK TROUT : King of Hearts
LARRY GREY : Bill

Synopsis

            Alice (KATHRYN BEAUMONT) s’ennuie et commence à rêver d’un monde imaginaire. D’un coup, un lapin (BILL THOMPSON) apparaît. Alice décide de le suivre et se retrouve alors dans ce nouveau monde

Critique

            Les vaches maigres de Disney sont enfin terminées et c’est le retour des films complets pendant 1h15 comme l’immense Cendrillon. Cette fois, c’est l’œuvre de Lewis Carroll qui est adaptée.
            Alice au pays des merveilles est donc adapté chez Walt Disney, avec le talent visuel exceptionnel qu’on leur connaît. En effet, le film est absolument magnifique à l’image, avec une tonne d’idées différentes, des tonnes de décors, de personnages différents… Cette qualité est d’ailleurs son plus gros défaut. Visuellement, c’est très beau, mais narrativement, le film est affreusement chaotique. Il y a bien trop de saynètes pour une œuvre d’1h15. Tout se passe bien trop vite et finit par être affreusement fatigant à suivre et pas franchement poussé et donc peu intéressant. Certains personnages auraient alors mérité plus que les cinq minutes qui leur sont administrées. Alice passe à travers toutes ces rencontres sans jamais réellement évoluer, ce qui est rendu encore plus impressionnant avec cette fin abrupte qui n’est qu’un trop maigre payoff. Et cela se traduit aussi au niveau musical, là où Walt Disney Pictures brille normalement, grâce au génial Oliver Wallace, dans la mesure où il y a bien trop de chansons (quasiment une par nouvelle rencontre) pour qu’elles puissent nous marquer bien profondément comme sur les anciens films.
            Alice au pays des merveilles est un film assez ennuyeux, car la firme aux grandes oreilles n’a pas assez épuré l’œuvre principale et a voulu trop faire en trop peu de temps. Dommage !
Ma Note : 12/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : CENDRILLON produit par Walt DISNEY, leur meilleur film à ce moment. De très loin.